jeudi 7 juin 2012

Castres. Enfants cachés : la mère condamnée


Maître Geiger et Sandrine Chastan étaient soutenus à l'audience par un collectif baptisé « Enfance condamnée »./Photo DDM Br. M.

Une sud-Tarnaise qui avait caché ses enfants pendant plus d'un an pour les « protéger » de leur père qu'elle accuse d'inceste, à tort selon la justice, a été jugée hier.
« J'espérais que l'amour d'une mère puisse être considéré comme une exonération de responsabilité mais ce jugement va quand même dans le sens de l'apaisement et permettra à Sandrine d'envisager une réconciliation avec la justice », a lâché Maître Marc Geiger hier midi devant le tribunal de Castres à l'issue du procès de sa cliente qui venait d'être condamnée à un an de prison dont 11 mois avec sursis pour « non-représentation d'enfants aggravée ». Soit un mois ferme qui couvre la détention provisoire déjà effectuée par cette mère de 40 ans qui avait caché pendant plus d'un an, de novembre 2009 à janvier 2011, ses jumeaux, un garçon et une fille, âgés aujourd'hui de 9 ans. Sandrine Chastan dit « être jugée pour avoir protégé ses enfants » de leur père qu'elle accuse d'agressions sexuelles sur la jumelle mais aussi sur sa fille aînée, qui a 15 ans aujourd'hui, issue d'une première union. Des accusations pour lesquels l'homme a bénéficié d'un non-lieu et de classements sans suite même si une instruction a été rouverte concernant la grande qui vit chez sa grand-mère. « Un déni de justice » pour cette mère qui affirme que personne n'a voulu l'entendre et croire en la parole de ses enfants. C'est pourquoi elle a quitté son domicile de Payrin-Augmontel fin novembre 2009 sans laisser d'adresse alors que son ex-mari, dont elle s'est séparée après les révélations de sa fille en 2007, avait un droit de visite.
Une « cavale » qui durera jusqu'au 7 décembre 2011 où elle sera arrêtée dans les Bouches-du-Rhône, près du domicile de sa mère et de sa sœur.

"Les otages d'un clan"

Mais elle préférera être mise en détention et faire la grève de la faim plutôt que de dire où étaient les jumeaux, finalement retrouvés le 25 janvier 2011 au domicile de leur grand-mère maternelle et de leur tante qui comparaissaient elles aussi hier pour complicité et qui ont été condamnées respectivement à 3 mois avec sursis et 2 mois avec sursis. « Arrêtez de dire que votre ex-mari est un monstre et que d'un autre côté on a trois femmes sauveuses des enfants, on n'est pas là-dedans», a affirmé la procureur Manuela Garnier rappelant que les accusations d'agressions sexuelles ne sont pas « crédibles ». «Ces enfants ont été l'objet d'une vengeance du clan Chastan qui les a influencés. Les otages d'un système familial complexe et perturbé. Ils ont été cachés, déscolarisés, coupés du monde extérieur et du lien avec leur père. Ce n'est pas agir dans l'intérêt des enfants de faire ça. »
Et la procureur de rappeler à la mère que « ce n'est pas parce qu'elle est persuadée de la culpabilité du père, que c'est vrai » avant de requérir pour « ces faits graves » un an de prison dont six mois avec sursis contre Sandrine Chastan, 8 mois de prison avec sursis pour sa mère âgée de 60 ans et 6 mois avec sursis pour sa sœur de 37 ans. « Il ne s'agit pas de savoir si elle avait raison ou tort mais de savoir dans quel état d'esprit elle l'a fait, a plaidé leur avocat Me Geiger. C'était inimaginable pour elle de confier ses enfants à celui qu'elle considérait comme leur bourreau ».
Un avocat qui a demandé la relaxe au prétexte « qu'on ne peut pas condamner une personne quand elle agit sous une forme de pression irrésistible ».
Il a aussi réclamé la relaxe pour la grand-mère et la tante qui ont agi par « solidarité familiale ». Sandrine Chastan était absente au moment du délibéré du tribunal qui a donc coupé la poire en deux entre les réquisitions et la plaidoirie de l'avocat.
« Les 90 minutes de visite par mois qu'on lui a accordées pour voir ses enfants tombaient ce midi », a expliqué son avocat. Mais tellement convaincue que son combat est le bon, elle avait déclaré à sa sortie du tribunal qu'elle était de toute façon prête à retourner en prison. « Son sort ne l'intéresse pas, tout ce qu'elle veut c'est que ses enfants ne retournent pas dans la gueule du loup », indiquait Me Geiger qui remarquait d'ailleurs que les jumeaux étaient encore placés malgré le souhait du père de les récupérer. Une audience devant le juge pour enfants a justement lieu le 15 juin pour décider de l'avenir de ces enfants.
source : 
http://static.ladepeche.fr/article/2012/06/07/1371635-enfants-caches-la-mere-condamnee.html


Castres: Prison avec sursis pour avoir protégé... par JaneBurgermeister

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